Déjà j’ai une chose à dire, qu’est-ce que ça fait du bien d’écrire de nouveau un article !!
J’ai tellement été paralysée par la peur de me lancer sur Youtube, que j’ai eu le syndrome de la page blanche pour le blog, impossible de me poser devant mon ordinateur pour écrire quoi que ce soit.
Ça y est j’ai lancé ma chaîne Youtube !
Je m’y étais prise en avance, en cherchant des sujets, des effets vidéos pour un générique qui respecte ma charte graphique, mais c’était sans compter mon éternel sens de contradiction ! J’en ai eu marre du rose… trop fille sympathique à mon goût (même si je ne mords pas).
Le premier tournage de vidéo à été une vraie catastrophe, je crois que j’ai passé plus de temps à stresser devant la caméra qu’à dire des choses vraiment intéressantes. Allez hop, c’est dans la boîte, maintenant on passe au montage sur Final Cut Pro.
Et là, le drame….. Mon micro n’a pas une assez longue portée, le cadrage n’est pas suffisamment bien fait, mon tableau se décolle du mur. Tout l’univers est contre cette satanée chaîne Youtube on dirait.
J’ai tout de même envoyé la première version à une de mes plus proches amie et ma cousine pour avoir leur avis et l’avis est unanime, je m’habille de manière trop sombre et quand je parle on dirait que j’ai un balai là où je pense mais sinon c’est pas mal… On ne va pas se mentir, je suis tout sauf à l’aise et je vise les 10 vues comme un objectif incroyable.
Je reprends ma respiration et je trouve des solutions : Nouveau micro, aide de mon amoureux pour le cadrage et la lumière et hop en selle !
Je finis par sortir la fameuse première vidéo de ma chaîne Youtube, puis je commence à comprendre les codes de Youtube, une belle miniature, du contenu intéressant, éviter les blancs, publier régulièrement.
Je devais lancer ma chaine officiellement le 20 mai et je faisais tout pour être prête avant. Pourquoi le 20 mai exactement ? Parce que j’avais tellement peur, que mon cher et tendre m’a lancé le défi et l’objectif de sortir ma première vidéo dans un laps de temps de 1 mois, on a convenu cela le 20 avril, donc lancement de la chaîne officiel le 20 mai (CQFD).
Et j’ai monté mes deux premières vidéos bien avant la deadline.
Au bout du compte, je n’osais rien publier et là encore, mon copain m’a poussé au c*l et m’a dit “Bon tu vas la sortir un jour ta vidéo ou quoi ? Tout est prêt, sors-là ce week-end.”. Il me connaît beaucoup trop bien car il sait que j’ai la fâcheuse tendance de m’auto-saboter comme une grande !
L’angoisse revient au galop, je poste cette vidéo et je pars me balader deux heures en pensant au geste que je venais de faire. Je venais de montrer ma tête sur l’internet mondial. Je venais de revendiquer officiellement Conscience Responsable, de mettre une voix et un visage sur ce blog auquel je donne de l’amour depuis plusieurs mois.
Les premières vues arrivent, j’ai même été étonnée d’avoir 4 abonnés dès le premier jour… ils se sont perdus sur Youtube ou quoi ?
Et puis les premiers commentaires arrivent, si gentils et encourageants. C’est ce qui ne me fait pas regretter cette décision, de voir que des gens trouvent mon contenu intéressant.
L’objectif des 10 vues va-t’il être atteint ?
3 semaines après le lancement de la chaîne, dois-je vraiment faire un bilan ?
La pression de Youtube
Ohlala, déjà une chose, je me suis enflammée, en me disant que j’arriverais à publier deux vidéos par semaine.
Au bout d’un moment je me suis obligée à me détendre le slip et à ne pas m’imposer de cadence aussi hard au début de ma chaîne, surtout que j’ai un peu une entreprise à co-gérer à côté…
Mais quand on est prise de passion pour quelque chose, on a envie de passer tout son temps et dépenser toute son énergie pour cette cause.
À l’heure où j’écris cet article, nous sommes la semaine de mon anniversaire : mes 25 ans.
Et je ne suis pas du genre à fêter mon anniversaire, mais avec mon travail plus les efforts intensifs que me demande Conscience Reponsable (surtout le lancement de la chaîne Youtube), je nous ai imposé à moi et mon amoureux un week-end à Montpellier, en bord de mer sans travailler, sans ordinateur.
Quel rapport avec cet article tu me diras ? Eh bien, il faut bien prévoir les vidéos pour qu’elles soient écrites, tournées, montées et planifiées sur Youtube avant le départ.
Et là, j’accepte la difficulté, je n’arriverais pas à tenir le rythme de deux vidéos par semaine, mentalement ce n’est pas possible. A savoir que pour créer une vidéo de A à Z, j’ai besoin de 5 à 7 heures… pour 10 à 15mn de vidéo !
Donc je vais me tenir à une vidéo par semaine.
La série Pas Sûre d’Être douée me demande énormément de temps et d’énergie parce que je raconte clairement ma vie et qu’écrire ces articles me renvoie à des souvenirs pas forcément heureux. Il m’arrive même de pleurer en les écrivant (surtout l’épisode 5, que tu découvriras dans quelques semaines).
Je me suis aussi rendue compte qu’en me dépêchant de faire mon montage, je suis très perfectionniste sur la lumière, le traitement du son mais il m’arrive de faire des coquilles dans ce que j’écris à l’écran. Guess what… I am Human Guys !
Mais c’est aussi pour ça que je veux ralentir le rythme, proposer du contenu qualitatif de A à Z. Balancer des vidéos juste par principe de me tenir à un rythme ne me ressemble pas en plus, j’ai l’impression que c’est fait à la va-vite et que c’est bâclé, je n’aime pas.
Commentaires et statistiques, le nerf de la guerre
Concernant les statistiques Youtube, je suis à plus de 500 vues cumulées sur toutes mes vidéos, ce qui est ENORME. Sérieusement, jamais je n’aurais pensé atteindre de tel chiffre dès le premier mois, mais plutôt dans l’année.
Mais là, je suis choquée !
J’ai aussi eu des commentaires super positifs, des témoignages en commentaire, ce qui me réjouit parce que l’objectif est clairement rempli : faire témoigner d’autres zèbres !
J’ai aussi eu mes deux premiers Dislikes à 3 secondes d’intervalle, un créateur qui à mon avis sent une menace de l’arrivée de ma chaîne, alors que bon chacun à sa place et apporte sa propre expérience et plus-value.
Pourquoi être tout le temps en compétition ?
Pas plus tard qu’hier, j’ai eu mon premier commentaire négatif :
“PTDR, ca y est une série TV sors sur le Haut Potentiel et il faut que tu surfes dessus”.
Hmmm charmant !
J’ai supprimé le commentaire directement sans chercher à savoir, de peur que la haine attire la haine et finalement après discussion avec une amie, je pense ne plus supprimer ce genre de commentaire. Après tout c’est de la censure et puis ce brave homme a quand même pris le temps de cliquer sur ma vidéo, de réfléchir et d’écrire un commentaire, c’est pas rien !
De toute manière, des abrutis, j’en rencontrerai partout, donc autant me préparer à ce genre de choses.
J’ai surtout envie de me focaliser sur le positif, j’ai des personnes qui sont venues me parler en privé, me disant que c’était courageux de parler de ça, qu’ils se posent énormément de questions et que mon contenu leur apporte des réponses mais surtout du réconfort.
J’ai même une jeune femme qui était dans la phase d’hésitation avant le test et qui suite à ma vidéo, s’est décidée à contacter le psychologue qu’elle a choisi pour passer son test. Ça fait un an, qu’elle visite son site régulièrement sans passer à l’action ! 😁
Et le blog Conscience Responsable dans tout ça ?
Je l’ai boudé pendant plus de deux mois, moi qui voulais à me tenir au rythme de deux articles par mois. Je pense que moins je me met de pression à garder un rythme de publication, plus je suis productive.
Mais me revoilà, je reviens à mes premiers amours : l’écriture.
Je suis si contente de me dire que je vais pouvoir alterner entre la chaine Youtube et le blog, je ne sais pas encore comment je vais organiser mes contenus, est-ce que je produis les mêmes contenus partout ou dois-je scinder les deux canaux ? Je ne sais pas encore.
J’aimerais aussi m’essayer au podcast l’année prochaine, avec un nouveau style de format, des intervenants HP et psychologues.
Je n’ai pas envie de m’enfermer dans une seule thématique. En bon Haut Potentiel, j’aime toucher à tout et j’aime aussi parler de mon pays de coeur : L’Andorre. Mais aussi de pleins de sujets sur l’épanouissement personnel, le rapport au corps, la féminité, tellement de trucs !
Je ne sais pas si ça ce sent dans ce que tu es en train de lire, mais je suis excitée comme une puce rien qu’à l’idée de trouver l’accord parfait, celui qui m’épanouira pleinement en tant que Conscience Responsable : Créatrice de contenu pertinent.
Welcome Back les amis, Conscience Responsable Manon est de retour !
