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Épanouissement personnel

Le syndrome de l’imposteur et l’auto sabotage

8 janvier 2022

Hello cher lecteur, 

Aujourd’hui je vais te parler d’une vieille habitude qui me colle à la peau : l’autosabotage.

Qui n’a jamais créé un projet de À à Z sans douter complètement pile avant de faire le grand saut.

  • Et si ce que j’avais fait n’intéressait personne ?
  • Pourquoi j’ai fait ça comme ça ? 
  • Et si je recommençais tout de zéro? 

Perte d’inspiration, une peur de l’échec telle que ça me paralyse d’angoisse, voilà ce que je régulièrement. D’habitude, je partage tout le temps des situations vécues il y a quelques mois, dans lesquelles j’en suis ressortie bien plus forte et où j’ai pu en tirer des enseignements. 

C’est la raison principale pour laquelle j’ai d’ailleurs créée Conscience Responsable : être mon exhutoire, partager mes questionnements, mon histoire pour permettre à d’autres personnes de s’identifier et de ne pas se sentir seul(e). 

Mais aujourd’hui je vais te parler de tous ces sentiments si insécurisant et angoissant.

L’écriture a toujours été ma thérapie et comme j’aime le dire, ce blog est un peu comme un livre ouvert évoluant au fil de mes articles, de mes péripéties. Pour la chaîne Youtube, c’est un peu pareil mais dans une autre dimension puisqu’on me voit moi et que je ne me sens pas autant en confiance qu’avec le blog.

Aujourd’hui on va parler du doute, du syndrome de l’imposteur et de cet auto-sabotage qui en découle.

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Si tu ne sais pas ce qu’est le syndrome de l’imposteur, tant mieux pour toi, même si honnêtement je doute que tu ne l’ai jamais ressenti. Il peut se produire n’importe quand et se traduit par ce sentiment si familier de ne pas se sentir à la hauteur de la tâche que nous accomplissons. Un peu comme si tout l’univers était clairement capable de faire cette fameuse tâche mais pas toi.

Ce genre de sentiment est dans la majorité des cas infondé et reflète tes propres peurs de l’échec. 

Eh oui, tu le sais que l’échec est pour toi impensable. Ne serait-ce que penser d’échouer quelque chose te glace le sang, n’est-ce pas ?

Bienvenue dans mon monde !

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J’ai toujours eu peur de rater de choses et pourtant ce poids permanent de subir l’échec, je ne m’en rendais pas vraiment compte.

Généralement voilà comment tous ces sentiments néfastes s’actionnent chez moi :

  • Mon ami le syndrome de l’imposteur pointe le bout de son nez au moment où je m’apprête à me lancer concrètement hors de ma zone de confort,
  • Ensuite le doute s’installe et je me pose 15 000 questions du style « est-ce que je suis certaine de ce que je fais ? » ou « et si ça ne fonctionnait pas ? »
  • Je tombe alors dans un spirale négative remplie de crises d’angoisse et je finis par tout faire pour retarder l’échéance, prétextant des trucs, cherchant à modifier la moindre chose. 

Au final 2 solutions s’offrent à moi : je finis par abandonner en me disant que j’ai fait n’importe quoi ou je dépasse ce stade et je me lance.

Finalement avoir peur de l’échec ne serait-il pas plutôt avoir peur de réussir ? 

Cela peut te paraître étrange de raisonner ainsi mais en bon syndrome de l’imposteur, même si tu réussis… honnêtement…. Tu te diras que tout le monde peut le faire et que tu n’as aucun mérite à en tirer.

La réussite, tout comme l’échec, me fait peur. Comment gérer la réussite ? Et si ma soif de réussir était impossible à étancher ? Comment reconnaître et apprécier sa réussite ? 

N’hésite pas à me dire en commentaire ce que tu penses de tout ça, ton point de vue m’intéresserait.

Pourquoi cet article ? Récemment, j’ai eu de gros doutes, sur Conscience Responsable. 

Syndrome-imposteur-autosabotage :Douter et-vouloir-tout-recommencer

En début d’année 2021, cela faisait des mois que je me préparais à lancer ma chaîne YouTube mais soyons honnête, cela me terrifiait. Pourtant cela fait des mois que je me forme au montage vidéo, que je me renseigne sur les contenus qui VOUS intéresse pour proposer quelque chose d’intéressant et d’utile qui ME plaît aussi.

Mais une fois que tout était prêt, voilà que je me suis mise à paniquer et à vouloir changer le nom du blog (et par conséquent de la chaîne Youtube) en me disant que ce nom n’a aucun sens, qu’il ne parle à personne et que, par conséquent, personne ne s’intéressera à mon contenu.

Cet auto-sabotage est tellement présent dans ma vie, que j’angoisse beaucoup. Je me pose beaucoup (trop) de questions existentielles et ça m’empêche de créer donc ça m’angoisse encore plus.

En fin de compte, c’est une spirale infernale, parce que je doute de tout. 

Pourtant le web c’est mon métier et je gère des projets clients sans aucun doute car je sais ce qui est le mieux pour eux. Mais quand il s’agit de soi, ça change la donne car il y a énormément d’affects puisque c’est un projet personnel et que j’essaie de tout faire parfaitement. J’ai aussi la fâcheuse tendance à ne jamais terminer ce que je commence…

Mais j’étais paralysée par cette peur dans ces cas-là je tombe dans une spirale où je n’arrive à rien. Impossible d’écrire quoi que ce soit ou de filmer ne serait-ce qu’une vidéo youtube. 

Au final, j’ai réussi à lancer la chaine Youtube et j’ai même eu quelques milliers de vues alors que je n’en attendais clairement pas tant. Mais par la suite, j’ai commencé à avoir la pression et de culpabiiliser car j’avais des personnes qui consommait mon contenu. 

Tu vas me dire oui et alors, c’est super chouette, non ? Eh bien oui… mais l’autosabotage en a décidé autrement. J’ai commencé à avoir la pression en me disant que je ne valais pas le temps que ces personnes m’accordait et que ce qui est véridique pour moi, ne l’est pas pour tout le monde. Et puis je me suis imposée une cadence infernale ou je produisais 2 vidéos par semaine ! 

J’ai fini par lâcher, paralysée par l’angoisse et l’auto-sabotage. C’est pour cela que j’ai subitement arrêté de publier des vidéos, je ne m’en sentais plus capable. 

Et puis finalement, les mois ont passé, j’ai eu d’autres événements personnels qui ne m’ont pas permis de reprendre et au fur et à mesure j’ai commencé à avoir des retours de personnes ayant vu mes vidéos : des personnes non diagnostiquées pour la plupart qui se sont sentis comprises dans la phase par laquelle elle passait. Ça a commencé par une personne par mois puis une par semaine en moyenne et à chaque fois le syndrome de l’imposteur recule un peu plus.

Ça a l’air simple raconté comme ça, mais je crois que ce blog m’aide bien plus que je ne le pensais à évoluer. C’est un exercice perpétuel qui me permet de me dépasser à chaque fois un peu plus. Deux pas en avant, un pas en arrière, c’est comme ça que je fonctionne. Et chaque fois j’en tire des enseignements et une force supplémentaire pour avancer.

Je sais que l’autosabotage fait partie de moi mais plus les jours passent et plus je le contrôle pour aller au-delà de ça. Mais rien n’est jamais acquis.

Comment dépasser cette étape du doute et éviter l’auto-sabotage ?

À chacun sa recette magique, personnellement je ne sais pas encore gérer cela seule. J’ai par chance, mon fiancé qui détecte bien avant moi quand j’ai tendance à m’auto-saboter et croit-moi il a le flair pour ça !

Et puis, j’ai très souvent besoin de l’avis de mon entourage. La chose qui a changé avec les années, c’est que j’ai appris à m’entourer des bonnes personnes et à en parler avec celles qui ne me jugeront pas et qui auront toujours un avis impartial. Et ça c’est très important pour moi. Typiquement pour la chaîne Youtube, je n’avais pas envie qu’on me dise “Non mais c’est très bien, tout est parfait, etc” ou alors d’avoir des personnes qui valident les critiques que je fais sans pour autant argumenter. 

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J’avais besoin de personnes qui, sans intervention de ma part, me donnent leur avis, en toute bienveillance pour m’aider à m’améliorer et à avancer. C’est pour moi, la meilleure manière d’aller de l’avant et d’avoir des critiques constructives ! 

Mais au final, comment j’ai fait pour garder le nom de “Conscience Responsable” ? Ahlala, si tu savais. Ça m’a trotté dans la tête pendant 2 bonnes semaines, à en discuter avec quelques amis dont ma super amie du blog L’enthousiaste, qui est toujours de bon conseil. 

Elle a soulevé un point non-négligeable : Conscience Responsable, c’est un nom qui évoque tellement de choses en rapport avec les thématiques que j’aborde dans mon blog, c’est un nom que j’ai réfléchi pendant des semaines et qui a beaucoup de significations pour moi. Et c’est aussi un pseudo tellement vaste que chacun peut l’interpréter à sa manière.

En plus, j’ai choisi ce nom à une période de ma vie où j’avais besoin de me créer ma propre identité en assumant mes choix et mes valeurs face à ma famille. Donc ça coule de source que je devais garder ce pseudo.

Et c’est ce que j’ai fait.

C’est seulement après coup que je me suis rendue compte que je venais de me faire une bonne tentative d’autosabotage, pour ne pas aller au bout de ce projet. Mais je suis si fière de m’être lancée.

Je n’ai pas de régularité spécifique concernant mon auto-sabotage, tout ce que je sais c’est que ça m’arrive toujours à un moment-clé : quand je dois me lancer hors de ma zone de confort dans un projet qui me tient à coeur.

Le prochain gros projet personnel que je vais co-créer, ce sera mon mariage et c’est un très bon exercice pour vaincre l’auto-sabotage… Car je ne compte pas partir en courant une fois arrivée dans l’allée face à mon futur mari !

J’ai tenté de te donner un exemple concret dans cet article en te montrant que l’auto sabotage et le syndrome de l’imposteur sont souvent liés chez moi. Quand je commence à douter de quelque chose, je m’en sens incapable et j’arrête tout ce que je fais.

J’espère que cet article t’a plu ! N’hésite pas à me dire en commentaire si cet article t’a plu et à me dire si tu as des questions. Je pourrais te répondre en commentaire ou les traiter plus tard en article ou en vidéo.

D’ici là prend soin de toi.

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